La septième édition du jardin éphémère de Boulogne-sur-Mer crée un boulingrin en hommage à André Le Nôtre

Dépêchez-vous : ce jardin éphémère disparaîtra des regards dans un peu moins de vingt semaines... PHOTO GUY DROLLET

La septième édition du jardin éphémère de Boulogne-sur-Mer est beaucoup plus sage que les précédentes, plus classique aussi. Le quatre centième anniversaire de la naissance d’André Le Nôtre (1613-1700) à qui l’on doit les jardins de Vaux-le-Vicomte, Versailles ou, dans notre région, Wattignies, est également fêté cet été et cet automne sur la Côte d’Opale avec un jardin d’un classicisme rigoureux. Habitué aux extravagances et aux lubies du jardinier en chef des espaces verts, Louis Djalaï, les Boulonnais ont été un peu surpris de découvrir la semaine dernière ces broderies de buis finement ciselées, ces ifs en taupière, ce mur de charmilles le long de la façade de la mairie, ces petites pièces d’eau qui évoquent avec minutie l’art du « jardin à la française » incarné par André Le Nôtre. Ce boulingrin (parterre gazonné en relief) de 1 100 m2, ce « hortus clausus » a nécessité un boulot fou : quatre semaines de travail d’arrache-pied pour une équipe de 16 jardiniers tour à tour maçon, décorateur, plombier, tailleur de pierres, peintre, menuisier, fontainier… bref toute la palette des corps du bâtiment pour répondre à une seule exigence, faire encore mieux que l’année précédente.

http://www.lavoixdunord.fr - BERTRAND SPIERS – 07/07/2013

~ par artotec le juillet 7, 2013.

 
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