
La 8e merveille du monde
La machine de Marly fut le plus grand dispositif mécanique de son temps : 14 roues à aubes de 11 mètres de diamètre chacune y actionnaient pas moins de 260 pompes acheminant l’eau de la Seine jusqu’à une altitude de 160 mètres. Témoignant des prouesses technologiques de son temps, elle fut longtemps considérée comme la huitième merveille du monde.
Panorama
Pourquoi elle était aussi exceptionnelle

Inaugurée en 1684, la machine de Louis XIV est détruite en 1817. Une pompe provisoire mise en service en 1811 prend alors entièrement le relai…

Elle faisait un bruit épouvantable et offrait une pression relative. Mais elle faisait monter l’eau de la Seine. Et c’était presque miraculeux…

Depuis Louis XIV jusqu’au XIXe siècle, les peintres immortalisent cette machine qui change au fil du temps mais fait tant parler d’elle.

Une reconstitution en 3D
Une reconstitution en 3D qui donne une idée du gigantisme et de la complexité de la machine de Marly.
La construction nécessite une quantité phénoménale de bois, de fer, de plomb et de fonte. Elle mobilise près de 2000 ouvriers dont de nombreux Wallons réputé pour leur connaissance de l’hydraulique acquise dans l’exploitation des mines. Les principaux artisans qui ensuite assureront l’entretien de la machine seront d’ailleurs ces Wallons
« L’oeuvre du démon ? »
Les ambassadeurs du Siam se demandent s’il s’agit de l’œuvre d’un homme ou d’un démon.
« la magnificence du roi »
On dit d’elle que « c’est la plus surprenante & la plus admirable (machine) qu’il y ait au monde. »
Aujourd’hui
Ce qu’il reste de la machine de Marly
Aujourd’hui, il ne reste que quelques bâtiments : le pavillon Charles X construit en 1684, celui de la machine de Cécile construit entre 1812 et 1819 (destiné à abriter une machine à vapeur).
Restent également les magasins et l’ancienne forge à l’ouest, construits eux aussi par François Cécile entre 1819 et 1825, et enfin un édifice en brique bâti sur la Seine en 1859 par Dufrayer pour réguler le débit de la Seine.
Les bâtiments, ainsi que les grilles, les fontaines, le mur bas en demi-lune et les escaliers situés à l’arrière de l’édifice ont été classés le 18 octobre 1993.