Le Jardin anglais est aménagé par l’architecte Richard Mique et le peintre Hubert Robert. Il témoigne de l’esthétique et de la pensée de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Sous l’influence d’une pensée voltairienne et athée, le jardin à l’anglaise place l’homme au centre de l’univers. Richard Mique intègre et assimile dans la construction du jardin les influences en vogue depuis le début des années 1770. Ce décor champêtre, dont la perspective porte le regard au-delà même des limites du domaine en s’étendant aux campagnes est ponctué de diverses fabriques qui s’harmonisent avec un environnement naturel d’arbres, de pelouses et de pièces d’eau : les classiques, inspirées de l’Antiquité, comme le Temple de l’Amour ou le Belvédère, les exotiques, comme le Jeu de bague, les naturelles, comme le rocher ou la grotte et les rustiques, à l’image des maisonnettes du hameau.
Belvédère (ou Pavillon du Rocher)
Jeu de bague
Maison de Richard
Glacières