Les meilleurs moments pour se promener dans les jardins
Selon Alain Baraton, l’hiver et l’été sont les moins belles saisons pour apprécier le parc : « la végétation n’y est pas à son avantage : le parc manque de conifères pour être beau pendant des deux saisons. Faute de sapins, il n’est pas un parc de Noël; faute de cyprès, il ne connait pas la douceur des jardins méditerranéens (…) Les orangers sont trop chétifs et trop peu nombreux pour faire oublier lespelouses jaunies, partout ou l’arrosage intégré est absent. Le parc est triste l’hiver : nu et froid, il sommeille et se laisse envahir par la neige et par la pluie. C’est aussi le moment où la ville est la plus présente : l’absence de feuillage faita apparaître les lumières factivces des agglomérations avoisinantes, tandis que le bruit de la circulation routière pénètre davantage ».
Une ville de verdure
Les Jardins de Versailles constitutent une ville. La part du végétal y est relativement restrainte. Pour Alain Baraton, ce qui domine : « des perspectives, des plans à différents niveaux, des parterres immenses, une statuaire omniprésente et des jets d’eau ». Passionné par la peinture, « élève » de Mansart, Le Nôtre « dessine l’espace, mais ne le cultive pas ». Il « transpose au jardin deux grandes théories de l’architecture baroque : la perspective et la symétrie ». C’est avec le quattrocento que la géométrie est entrée en peinture. « Quoi de plus naturel que de rendre la géométrie à la terre, à commencer par ses jardins ? » Hardouin-Mansart qui poursuit l’aménagement des jardins à la mort de Le Nôtre renroce la conception urbaine du parc : c’est à lui q’on doit les « Cent marches », la Colonnade et la Salle de bal.

> TOUTES LES + BELLES PHOTOGRAPHIES DES JARDINS DE VERSAILLES





