Avec ses superbes jardins d’eau, l’une des merveilles de son époque, la Villa d’Este (postérieure à 1550) se fait remarquer par une exubérance qui contraste avec la sobriété de la Villa Lante.
Après avoir traversé en grimpant une série de jardins, on parvenait au sommet d’où l’on avait une vue sur la campagne environnante, ce qu’on appelait le paysage emprunté.
Les difficultés imposées par le terrain obligèrent à ménager non plus trois mais cinq terrasses, dont l’ensemble donne l’impression d’une seule façade, répartie sur cinq niveaux.
Une importance particulière est accordée aux jeux d’eau placés à l’extrémité des terrasses ou étirés le long des axes transversaux comme des buffets d’orgue. Les escaliers et les grottes débouchent au niveau inférieur sur de grands bassins immobiles. Des cyprès et des chênes ainsi que des bosquets revêtent les pentes. Dans le parc se trouvaient des automates, des oiseaux chanteurs et animés.