Jules Hardouin-Mansart : toutes les oeuvres

On entrera dans la Colonade, on ira dans le milieu,

Petit-neveu du célèbre architecte François Mansart (1599-1666), il se forma à l’architecture auprès de lui. Pour mieux se faire remarquer de Louis XIV, il accola le prestigieux nom de « Mansart » au sien.

Personnage ambitieux, qualifié d’« habile courtisan » en son temps, il accède très rapidement aux plus hautes fonctions grâce au soutien de Madame de Montespan, maîtresse du roi, puis de Louvois, ministre de la Guerre. Premier Architecte du Roi en 1681, il devient Intendant puis Inspecteur général des Bâtiments en 1685 et 1691 et enfin Surintendant des Bâtiments en 1699, c’est-à-dire ministre des Arts de Louis XIV. Le roi l’anoblit en 1682 et le fait chevalier de Saint-Michel – distinction octroyée aux artistes – en 1693.

Véritable génie de l’architecture, le nom d’Hardouin-Mansart est attaché aux réalisations les plus grandioses du règne de Louis XIV.

Réalisations à Paris

Le classicisme suprême des Invalides et de la Place Vendôme.

C’est à Paris que Hardouin donne la mesure de son génie avec le Dôme des Invalides mais aussi la place des Victoires, place Vendôme, Saint-Roch et Saint-Louis.

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Réalisations au château et dans la ville de Versailles

Le chef d’oeuvre de la Grande galerie.

Hardouin parachève Versailles avec la Grande galerie, l’escalier de la Reine, les ailes du Nord et du Midi, les Grandes et Petites écuries sans oublier Notre-Dame de Versailles et le couvent des Récollets.

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Chapelle Royale de Versailles

Un magnifique point final au Versailles de Louis XIV.

Le monument le moins modifié par l’Histoire, trouva sa forme définitive grâce à Hardouin-Mansart.

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Orangerie de Versailles

Le château des orangers.

Construite entre 1684 et 1686, l’Orangerie se compose d’une galerie centrale voûtée, longue de 150 mètres, prolongée par deux galeries latérales situées sous les escaliers des Cent-Marches.

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Buffet d’eau, jardins du Grand Trianon

L’oeuvre la plus méconnue.

Neptune et Amphitrite dominent le centre de la structure, encadrés par deux lions.

En savoir + sur Jules Hardouin-Mansart et le buffet d’eau des jardins du Grand Trianon

Bosquet de la Colonnade, jardins de Versailles

Le premier bosquet de Hardouin.

Le bosquet tire son nom des 32 colonnes ioniques de marbre alternativement blanc et rose reliées par des arcades.

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Bosquet des Dômes, jardins de Versailles

Le bosquet sans ses dômes.

Le bosquet doit son nom aux pavillons de marbres situés de part et d’autres du bassin en marbre blanc, aujourd’hui disparus.

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Bosquet de l’Obélisque, jardins de Versailles

Epuré au point d’en être romantique.

Le bosquet doit son nom au plus puissant jet d’eau des jardins qui s’élève tel un obélisque du bassin central.

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Orangerie de Saint-Cloud

L’autre Orangerie.

A short bio with personal history, key achievements, or an interesting fact.

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Château de Marly

Le chef d’oeuvre perdu.

De Marly, il ne reste rien – n’est plus qu’un pâle souvenir de ce qui existait. Ces reconstitutions donnent une idée de ce que fut ce chef d’oeuvre.

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