Jacques Boyceau et André Le Nôtre

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Jacques Boyceau de La Barauderie (Saint-Jean-d’Angély, vers 1560 – 1635) jardinier du roi Henri IV, de la reine Marie de Médicis, puis du roi Louis XIII. Il eut notamment pour tâche de diriger la plantation du jardin de l’hôtel du Luxembourg, puis de redessiner les parterres du jardin du Louvre, du Tuileries et duChâteau-Neuf de Saint-Germain-en-Laye.

Lorsqu’en 1620 environ Louis XIII décide de transformer son pavillon de chasse de Versailles, l’aménagement du premier jardin est confié à Boyceau, qui s’associe à son neveu Jacques de Menours pour mener à bien cette tâche. La nature de sa collaboration avec Claude I Mollet, jardinier du roi, qui ne le mentionne pas dans le Theatre des plans et jardinages (1652), est mal connue.

C’est à presque soixante ans, en 1620, que Jacques Boyceau obtient la charge d’« Intendant des jardins du roi ». À partir de cette date, ou dix ans plus tôt selon certains, il rédige le Traité du jardinage selon les raisons de la nature et de l’art publié à titre posthume en 1638 grâce aux soins de Menours.

Le traité de Boyceau

André Le Nôtre a été influencé par son Traité du jardinage selon les raisons de la nature et de l’art paru en 1636. Cet auteur, qui par ailleurs était aux Tuileries le supérieur hiérarchique du père d’André Le Nôtre, Jean Le Nôtre, traite en particulier de l’intégration du jardin dans le paysage et de l’utilisation de ses lignes de force.

Le Traité est divisé en trois livres. Le premier livre aborde la connaissance des facteurs agro-climatiques (climat, saisons, sols, phases de la lune…), le second traite du génie végétal (bouturage, greffage, transplantation…) et le dernier est une approche architecturale (inscription dans un site, formes, grottes, parterres…). L’ouvrage fait suite aux écrits publiés en Europe dans le sillage du De re horte[n]si libellus (1535) de Charles Estienne.

Boyceau conclut son traité par une description clarifiée des deux principaux types de jardins différenciés en jardins utiles et jardins de plaisir. Cette nomenclature, dont l’origine remonte au Liber ruralium commodorum (vers 1300) de Pietro de Crescenzi, est encore hybridée puisque le potager peut être orné en « labyrinthes & guillochis ». EN SAVOIR +

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Histoire du jardin 

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