Déjà présente dans les jardins du moyen-âge et de la renaissance, la pelouse se développe fortement au XVIIe siècle avec le jardin à la française qui accorde une large place aux parterres de gazon.
Faute de semences spécifiques, l’implantation du gazon consiste à prélever puis déposer des « plaques de prairies ». Le mot gazon vient ainsi de « waso », pour désigner une « motte de terre couverte d’herbe » et dont est issu le mot « wason » puis « gason ».
D’après le témoignage des peintures de l’époque, l’entretien des pelouses n’a alors pas beaucoup évolué depuis le moyen-âge. Au XIIIe siècle, Albert le Grand, moine dominicain, décrivait en effet : « un gazon d’une herbe fine soigneusement sarclée et foulée au pied, vrai tapis de verdure dont rien ne doit dépasser l’uniforme surface…».
Au XVIIIe siècle, ces surfaces sont devenues suffisamment importantes pour qu’un petit marché des semences commence à se développer. En 1771, le catalogue annuel de Vilmorin comporte une rubrique « de semer les beaux gazons ».
La tonte de la pelouse à la faux est restée pratiquée longtemps dans les campagnes.
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